Quand on se lance dans la location courte durée, on peut avoir quelques inquiétudes tout à fait légitime. Si il est normal que l’inconnu engendre la peur, quoi de plus profitable que de la contrer grâce à une bonne dose d’informations ? Aujourd’hui, Muslim Immo fait le point sur les 3 craintes qui reviennent régulièrement pour vous aider à vous lancer dans la sous-location.
1) La réglementation de la location courte durée :
Pour commencer, sachez que comme toute activité entrepreneuriale, la location courte durée est encadrée par des règles.
En voici quelques-unes :
Le temps de location
En sous-louant un bien dans l’objectif d’une location courte durée, la réservation d’une seule personne ne peut pas excéder les 3 mois consécutifs. Toutefois, rassurez-vous, chez Muslim Immo, vous aurez rarement à faire à cette problématique puis nous vous formons à cibler une clientèle de voyageurs en déplacement professionnel ou en vacances. Vous pourrez donc mettre votre appartement en location courte durée tous les mois de l’année et attirer différents profils sans aucun problème.
En revanche, si vous souhaitez utiliser votre résidence principale pour faire de la sous-location, vous n’avez le droit qu’à 120 nuitées par an. Ce qui correspond à sous-louer son propre habitat pendant une durée de 4 mois dans l’année au maximum.
La réglementation des copropriétés
Dans certaines copropriétés, il y a des clauses de « bourgeoisie exclusive ». Cela signifie qu’aucun appartement ne peut être sous-loué ni mis à la disposition d’un commerce ou d’une profession libérale. Fort heureusement, le coaching Muslim Immo vous accompagne dans votre étude de marché. Nous vous aidons à choisir l’appartement qui conviendra le mieux à votre activité de sous-loueur. De ce fait, lorsque vous ferez vos recherches, vous saurez d’emblée si le logement visé peut être utilisé à des fins de sous-location professionnelle ou non.
Les démarches
Quel que soit le type de bien que vous exploitez en location courte durée, vous allez devoir vous déclarer en mairie en tant que « meublé de tourisme ».
Les meublés de tourisme sont des villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offerts à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois (article L. 324-1-1 du Code du tourisme).
Cette déclaration, (le CERFA 1404) permet à la mairie de savoir que vous proposez votre appartement en location saisonnière.
Seulement, elle concerne les villes de moins de 200 000 habitants. Pour les autres villes, de plus de 200 000 habitants comme Paris et son agglomération, la réglementation n’est pas fixe. Bien que chaque ville soit libre de l’appliquer ou non.
Cependant, certaines vont demander un changement d’usage. C’est-à-dire que le propriétaire devra déclarer que l’appartement est à destination de la location courte durée au lieu de la simple habitation.
Pour finir, sachez que votre activité sera considérée comme faisant partie du monde de l’hôtellerie. À ce titre, vous devrez lui verser une taxe de séjour par voyageur et par nuit. Cela dit, pas de panique puisque de nombreuses plateformes le font directement et cela fluidifie les démarches que vous aurez à entreprendre.
2) La concurrence :
Proposez bien plus qu’un séjour…
Comme dans tous les secteurs, il y a des concurrents. Pour se démarquer, il ne faut pas proposer seulement un séjour, il faut créer une expérience et un service qualitatif pour les voyageurs. Pour ce faire, vous pouvez leur préparer :
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- un message de bienvenue personnalisé ( sur un tableau ardoise par exemple) ;
- un panier d’accueil avec des produits locaux ;
- des jeux de société ;
- un paquet de biscuits ;
- de la boisson ;
- etc.
Ces petites attentions seront retenues par les voyageurs et c’est ce qui ressortira dans les commentaires. Eh oui, qui n’est pas heureux de recevoir un petit présent après un voyage épuisant ?
Créer un effet waouh
Lorsqu’un voyageur recherche un logement, la première chose qui attirera son attention sera les photos. Notre conseil ? Impressionnez-les et misez sur des photos de très bonne qualité. Elles doivent donner envie de réserver votre appartement. N’hésitez pas à faire venir un photographe professionnel pour obtenir les meilleurs angles et les meilleures retouches. Certes, c’est un coup : comptez environ 100 €. Cependant, voyez-le comme un investissement que vous ne ferez qu’une fois. Cela augmentera grandement la valeur perçue de votre appartement.
Rendez-le cosy
Le logement doit également être décoré et chaleureux pour que vos voyageurs puissent s’y projeter et s’y sentir vraiment bien. Un tapis, quelques livres, des bougies ou un joli tableau pourraient leur donner la sensation d’être vraiment chez eux pendant quelques jours. Et croyez-nous, c’est vraiment ce qui est recherché !
3) Les litiges :
Les voyageurs mal intentionnés
Bien que ces situations soient rares, il existe tout de même des voyageurs qui dégradent l’appartement que vous leur aurez sous-loué. La bonne nouvelle ? Si vous avez suivi la méthode Muslim Immo et fait les choses correctement, vous êtes couverts par les assurances, la caution et la garantie hôte des plateformes de réservations. Vous n’avez donc rien à craindre si une personne « retourne » votre appartement, vous ne serez pas perdant !
Les précautions à prendre
Enfin, pour remédier à ce problème, il vaut mieux prendre ses précautions. Nous vous conseillons de filtrer les réservations et de dissuader les mauvais voyageurs en mettant en place une demande de caution. Les personnes non sérieuses s’abstiendront et cela vous évitera bien des soucis.
Notre article touche à sa fin ! Nous espérons que ce portrait des petites craintes vous aura apaisé et aidé à mieux envisager votre activité de sous-loueur (se) professionnel (le). Si vous avez envie d’en savoir plus, n’hésitez pas à visionner notre webinaire où Nawel, la fondatrice, vous explique tout de la sous-location professionnelle.
Sources : Entreprises.gouv.fr